Le Top des restos du mois d'avril 2019

Quel mois ! Des ouvertures, des découvertes mais aussi des déceptions. Retrouvez ici le classement des restaurants testés sur ce blog pour le mois d'avril 2019.

1. Elmer (Paris 3)
2. Arnaud Nicolas (Paris 7)
3. Clover Grill (Paris 1)
4. Marso & Co (Paris 13)
5. Le Saint Sébastien (Paris 11)
6. Les Résidents by Isabella Lin (Paris 17)
7. Drugstore Publicis (Paris 8)
8. L'Assiette (Paris 14)
9. Le Gentil (Paris 7)
10. L'Envie du jour (Paris 17)
11. Au Nouveau Nez (Paris 11)
12. Bayan (Paris 4)
13. UMA (Paris 1)
14. Wadja (Paris 6)
15. Bistrot Rougemont (Paris 9)
16. Chez Vong (Paris 3)
17. Le Bar du Bouillon (Paris 6)
18. Mamie par Jean Imbert (Paris 16)

elmerElmer (Paris 3) meilleur resto d'avril 2019 rue de notre Dame de Nazareth
Elmer (Paris 3) meilleur resto d'avril 2019

En première position pour ce top du mois d'avril 2019, le restaurant Elmer. Une évidence peut-être pour certains tant cet établissement croule sous les compliments. Et oui, c'est une excellent table, pas trop chère, où un chef inventif s'amuse à surprendre ses clients avec des associations audacieuses. Une vraie cuisine personnelle qui paraît facile et naturelle.

Pour la deuxième place du podium, un nom : Arnaud Nicolas. Charcuterie, traiteur mais surtout restaurant! Ici on peut déguster les merveilles de terrines et pâté en croûte de ce MOF, mais aussi retrouver tout son savoir faire dans de la "vraie" cuisine. Belle salle, service agréable, une parenthèse un peu inattendue.

Le podium est complété ce mois-ci par Clover Grill. Jean-François Piège m'avais énormément déçu avec la Poule au Pot et un déjeuner plus qu'approximatif pour une note très salée. Cette fois-ci, c'est un sans faute, un peu coûteux certes, mais c'est un bonheur intense pour qui aime les belles viandes. Les autres, passez vite votre chemin !

Au pied du podium, un petit nouveau : Marso & Co, le dernier né de Tomy Gousset. Au programme une déco étonnante à base de street art et de végétation, et surtout une belle carte faisant honneur à tous les pays du pourtour méditerranéen. Des tarifs tenus pour des beaux plats !

Le Saint-Sébastien mérite pleinement son beau classement de ce mois-ci, 5ème : une cuisine goûteuse et fraîche avec de beaux produits. Un poil branchouille, mais ça ne gâche en rien le plaisir que j'ai eu avec ce menu déjeuner à 24 euros. Très belle adresse.

Pour ce qui est de la 6ème place, un restaurant que j'avais déjà fait, mais avec d'autres personnes aux fourneaux des Résidents et que j'avais adoré. Cette fois-ci la cheffe taïwannaise reste dans la belle lignée de chefs dégotés par les patrons. C'est bon (voire très bon), original et pas très cher (surtout au déjeuner!). Elle reste en cuisine jusqu'à la fin mai... Obligé d'y retourner après forcément !

7ème, le Drugstore Publicis. Une grosse machine des Champs Elysées qui ne déçoit pas. C'est sûr, l'addition peut vite flamber si on ne fait pas attention, mais la qualité des assiettes servies font bien plaisir. Une adresse toujours impeccable.

L'Assiette atterrit en 8ème place de ce classement grâce avant tout à son cassoulet de légende! Alors que Gilles Pudlowski n'a guère été aimable à son encontre critiquant notamment le famélisme des clapotons (on n'a pas dû avoir la même entrée....), j'ai été pleinement comblé par cette belle cuisine roborative qui cherche le plaisir canaille.

9ème, à la mi-classement, Le Gentil. Un tout nouveau restaurant tenu par un chef japonais qui ne fait pas de vague mais vaut le détour quand même. Sans esbroufe, sans vouloir faire une démonstration de savoir-faire, il délivre une cuisine savoureuse mettant au coeur de son assiette des produits de grande qualité. Le midi, le déjeuner est une belle affaire.

L'Envie du jour termine en 10ème position. Là aussi, le déjeuner vaut qu'on s'y attarde. La cheffe déploie des trésors d'ingéniosité pour une cuisine instinctive difficile à classer dans des cases. Bon vin, bon dessert aussi, quel dommage d'avoir un pain et un café médiocres !

Au Nouveau Nez hérite de la 11ème place. Pourtant, l'endroit a bien des qualités, notamment sa carte des vins (c'est une cave à vins à la base) et son droit de bouchon modéré de 7€. La cuisine italienne servie au déjeuner est très simple mais vraiment pas chère : 17€ pour une entrée, un plat et un dessert !

En voyant l'adresse, on pourrait douter des qualités intrinsèques de Bayan, un restaurant chinois de la rue de Rivoli. Pourtant, si les assiettes ne ressemblent pas à grand chose, il y a de très bons plats originaux là-bas ! Le vin, un peu moins (euphémisme). 12ème

UMA ne peut faire mieux qu'une 13ème place. Le menu dit gastronomique alterne avec les petits bonheurs (ces magnifiques gyozas au canard laqué) et ses plats plus confus. Un service speed presque familier, une ambiance lounge, ça n'aide pas à figurer au dans mes tops !

14ème : Wadja. Une adresse au nom qui sonne l'Europe de l'est mais qui sert une cuisine moderne bien française. Ambiance sympathique. Cuisine Sympathique. Vin sympathique. Sympathique quoi.

Le Bistrot Rougemont aurait pu figurer à la dernière place de ce classement, mais il parvient à grapiller quelques places pour se hisser 15ème uniquement grâce à l'accueil. Ce midi-là, mes oeufs mayo étaient corrects, tandis que mon cochon avait le goût de cramé... Il y a sûrement du potentiel à cet endroit, mais ce midi-là...

16ème, Chez Vong. LE restaurant chinois par excellence ! Tous les clichés y sont réunis, mais avec des tarifs XXL. A une époque où pleine de nouvelles tables déclinent et fusionnent la gastronomie chinoise, Vong semble englué dans ses classiques revus pour les goûts des Français. Ça devient cher pour ce que c'est. Pourtant les produits de base sont magnifiques.

Ça aurait pu être LA bonne surprise de ce mois. Avec cette déco magnifique,cette ambiance cosy et son menu déjeuner pas cher, c'était bien parti ce Bar du Bouillon ! Mais dans l'assiette, on s'ennuie un peu. Heureusement le vin laisse présager que la formule du soir vaut mieux que ça, avec une belle ambiance.

Sans surprise, c'est Jean Imbert et sa Mamie qui méritent la 18ème et dernière place. Non pas que ce soit mauvais (sauf le baba au dessert), mais ça répond à la promesse d'une cuisine ménagère comme on en fait chez soit (parfois mieux). Ça en devient très très cher, et les artifices marketing n'y font rien, on a l'impression de se faire avoir en beauté.

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