Le Top des restos du mois de juillet 2019

Record battu ! 28 restaurants testés en un mois en juillet ! C'est d'autant plus difficile d'établir un classement, forcément subjectif, mais c'est ma mission ! Voici le top des meilleurs restaurants testés ces 31 derniers jours !

La Table du 11 (Versailles)
La Table du 11 (Versailles)

1. La Table du 11 (Versailles)
2. Ken Kawasaki (Paris 18)
3. Le Bon Saint Pourçain (Paris 6)
4. Siamsa (Paris 11)
5. MUMI (Paris 1)
6. Marsan (Paris 6)
7. La Rôtisserie Gallopin (Paris 2)
8. Les Eléphants (Paris 17)
9. Tempilenti (Paris 11)
10. Dilia (Paris 20)
11. Le Chateaubriand (Paris 11)
12. Le Faham (Paris 17)
13. Pastore (Paris 9)
14. Le Layon (Paris 14)
15. Les Tantes Jeanne (Paris 18)
16. Le Coucou Café (Paris 9)
17. Kunitoraya (Paris 1)
18. Les Petites Sorcières (Paris 14)
19. L'Hommage (Paris 13)
20. Terra (Paris 3)
21. Cuisine (Paris 9)
22. Arsouille (Paris 9)
23. Le Beurre Noisette (Paris 15)
24. Au Trou Gascon (Paris 12)
25. Le Bougainville (Paris 2)
26. Les Bistrotters (Paris 14)
27. Le Caulaincourt (Paris 18)
28. Octopus (La Défense)

Malgré le nombre de restaurants à classer ce mois-ci, la première place ne fait pas de doute pour La Table du 11 à Versailles. Un restaurant étoilé où tout est beau, tout est bon, une réelle parenthèse enchantée! Ça vaut le voyage !

En deuxième position, un gros coup de coeur : Ken Kawasaki. Une table aussi étoilée (1 étoile) qui propose un menu déjeuner en 5 services pour 45€ seulement. Chaque plat est une découverte, fruit d'une infinie minutie. L'accord mets-saké, une révélation !

Pour la troisième marche du podium, le Bon Saint Pourçain. Une petite adresse aux allures bourgeoises où, tel un DJ de la cuisine, Mathieu Techer orchestre l'arrivée des plats dans cette petite salle. Et niveau goût, c'est du très haut niveau ! Menu à 38€ (midi et soir!)

Au pieds du podium, un petit nouveau auquel je ne m'attendais pas : Siamsa. Ex-Blue Valentine, ce restaurant a changé de voie. Fini le chef nippon et sa belle cuisine précise, et bonjour les influences de la Méditerranée pour des assiettes tout aussi fignolées ! Menu déjeuner à 22€ formidable !

MUMI arrive à la 5ème place : cuisine imaginative qui va piocher dans des influences lointaines, très belle déco, super vins. Les ambitions du chef sont grandes (et à raison) !

Sixième, Marsan, le renouveau d'Hélène Darroze qui a repensé de A à Z un restaurant à son image. Tout est Hélène Darroze là-bas! Un restaurant gastronomique qui vise haut et devrait logiquement décroché une ou deux étoiles en décembre prochain.

En 7ème place, rien à voir avec La Rôtisserie Gallopin. Là, pas de cuisine élaborée et de service maniéré, mais des pièces de viandes rôties avec des patates et du jus. Simple, basique, mais surtout pas cher et avec une sublime petite terrasse calme !

Pour la 8ème place, un duo qui s'est bien trouvé aux Eléphants: Charlotte en cuisine et Nicolas aux vins (logique) parviennent à faire des accords mets-vins formidables. La cuisine seule peut paraître brouillonne, avec avec un bon pif, ça devient une réussite !

Un restaurant italien bien placé? Oui, comme quoi je suis ouvert surtout quand Tempilenti aime jouer avec les abats et bas-morceaux de la boucherie ! On peut même éviter d'y manger des pâtes ! Ambiance de bistrot et tout petits prix. Super vins italiens. 9ème.

Il y a 3 ans, c'était le restaurant qui faisait sensation à Paris. Dilia hérite de la 10ème place de ce classement. Ambiance toujours branchouille et décontractée du style on est copain, mais heureusement dans les assiettes de jolies découvertes dans un menu à l'aveugle. Chouette terrasse.

Pour la 11ème place, un restaurant qui a été maintes fois copié (et dépassé) depuis sa création il y a plus de 10 de ça : le Châteaubriand. Un menu imposé en 10 services (75€) chacun très riquiqui, et des plats bien pensés. Le vin aide grandement a apprécié la cuisine parfois tranchée du chef.

Une Top Chef (candidate en 2017) pour la 12ème place avec le Faham. Kelly Rangama distille des pointes de cuisine réunionnaise sur des bases métropolitaines. Des réussites réelles pour un menu déjeuner épatant. A suivre de près.

Pastore est la dernière adresse à la mode. Restaurant italien bien né, il faut dire que c'est bon là-bas. Plats joliment présentés, clientèle branchée, et du goût. Pas mal du tout ! 13ème Place.

Place au voyage pour le restaurant classé 14ème : le Layon. Ici le chef emprunte à toutes les cuisines du monde pour faire de belles assiettes étonnantes et savoureuses. Pas de fausse note ni d'extase, une bonne petite adresse en somme.

En 15ème position, Les Tantes Jeanne, un restaurant qui a fait de sa spécialité les viandes grillées. Jolie collection de bidoche maturée ou non, prix en conséquence. Il faut attendre le dessert pour percevoir réellement les racines kurdes du chef dans les desserts très réussis. Un positionnement hybride qui se reflète dans le lieu.

16ème, Le Coucou Café. Un néo-bistrot comme aime à dire Le Fooding, avec comme cheffe une ancienne éditrice de livres gastronomiques. Des plats bien troussés, surtout sur les accompagnements au choix. Petits problèmes de cuisson du veau ce midi-là.

C'est devenu un jalon des restaurants japonais  : le Kunitoraya. Décors de bistrot mais cuisine 100% nippone, normal on est dans le quartier de la rue Sainte Anne. J'ai pu y déguster le meilleur Tekka Don jamais mangé (donburri de thon rouge). Le reste demeure un peu plus classique au déjeuner. A tester au dîner. Pour l'heure, 17ème de ce top.

C'est une figure de la cuisine et de la télévision qui atterrit en 18ème position : Ghislaine Arabian continue de tenir le cap de ses Petites Sorcières avec une cuisine généreuse et sans manière. Des plats bruts qui peuvent manquer d'un peu de finesse mais qui savent tout de même régaler.

En 19ème place, un restaurant bistronomique discret en plein coeur du quartier chinois : L'Hommage. Les plats sont jolis et bons, mais ne sortent pas d'une zone de confort afin de plaire à tout le monde. C'est dommage, pour ce prix-là (plutôt cher le soir), j'aurais bien aimé être étonné.

Terra bénéficie d'une belle visibilité sur les réseaux sociaux. Le lieu est tout simplement splendide et quasi-unique à Paris avec cette grande verrière et son mur de bouteilles. Chaque assiette est dressée avec une minutie sans pareil, pourtant en bouche j'ai eu tendance à un peu m'ennuyer. C'est bon, mais pas autant que c'est beau. Un décalage qui suscite nécessairement une petite déception. 20ème position.

Autre déception : Cuisine. Ce restaurant a tout pour me plaire : chef japonais, petit bistrot refait à neuf dans un style 50's, petits prix, intitulés de plats alléchants. Et puis dans l'assiette, sans être mauvais, ça ne s'amuse pas. Sauf pour le dessert qui pourtant ne ressemblait à rien (du tofu). Super vins pas très chers. Bref, il y a un gros potentiel, mais il va falloir muscler son jeu ! 21ème position.

La 22ème place pour Arsouille peut paraître sévère, mais ce mini-restaurant vaut avant tout le déplacement pour ses vins (il fait aussi cave). La cuisine y est simple voire ménagère, pas chère, et sert surtout de prétexte à boire du pif !

Qui aurait cru que je mettre le restaurant le Beurre Noisette en 23ème place? C'est vraiment le genre d'adresse qui me bottent d'habitude, mais là, j'avoue avoir été échaudé par l'ambiance orageuse entre la cuisine et le service. C'est bon indéniablement, mais manger stressé n'est jamais agréable. Je suis sans doute tombé un mauvais jour.

Placer le Trou Gascon en 24ème place peut paraître cruel quand on sait que ce restaurant a perdu cette année son étoile du Guide Michelin. Mais quelque part je peux comprendre cette dégradation : déco loupée, moquette usée jusqu'à la corde, ambiance moribonde au déjeuner... La cuisine de Dutournier se défend toujours bien, et cet agneau ou ce russe pistacher m'ont bien régalé (sauf les misérables framboises rabougries qui ont atterrit dans mon assiette). Maintenant, on s'attend à mieux d'un restaurant candidat à l'étoile.

On arrive déjà à la 25ème place, et c'est le Bougainville qui en hérite. Ce bistrot qui semble inchangé depuis les 70's cultive la gouaille parigote. Dans les assiettes, très peu de cuisine, c'est pour ainsi dire comme à la maison. Dommage, les produits sont bons et le vin aussi !

En 26ème position, les Bistrotters. Une adresse qui se veut bistronomique et fusion. Pourquoi pas. Dans l'assiette, il y a un manque de finesse mais ce n'est pas bien grave. Le goût de cramé de leur spécialité le croustillant de cochon, m'a bien déçu.

Le Caulaincourt se hisse à l'avant-dernière position. Restaurant qui veut faire dans le vent, produit des assiettes à la présentation audacieuse et très instagrammable, mais on s'ennuie ferme sur un air de sasla.

Dernière place pour Octopus, le nouveau restaurant de la maison Rostang à La Défense. Déco chiadée, belles terrasses, service sympathique et super os à moëlle (quoique servis sans pain et avec une incompréhensible sauce à l'échalote). Mais leur spécialité à 32€ m'est resté au travers de la gorge : poulpe rôti avec une vierge agrume pas vraiment réussie, et avec un écrasé de pommes de terre servi presque froid. Ça fait cher la déconvenue !

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