[Mise à jour 04/09/2020] : Après ma première visite en juin dernier dans ce restaurant de l'Hôtel Crown Plaza, retour au Somos pour enfin goûter la carte franco-portugaise promise par le concept.
Ma première visite avait été un peu décevante en juin dernier : terrasse extraordinaire, très bon vin, mais plats simplistes, loin de la promesse franco-portugaise affichée. En effet, sitôt le confinement fini avait été décidé au SoMos de rouvrir a minima sa terrasse avec une carte d'hôtel classique. Mais la rentrée arrivée, il est temps d'y revenir comme promis, pour découvrir la carte définitive du lieu.
De suite, je suis reconnu. Accueil chaleureux à base de "heureux de vous revoir!". Pas faute d'avoir réservé sans donner mon nom... On m'installe d'ailleurs rigoureusement à la même place. Je n'échappe pas à l'horrible rituel qui consiste à "flasher" son menu. Heureusement, les intitulés donnent appétit : des entrées de 11 à 19€, des plats de 21 à 38€, et des plats pour 2 qui plafonnent à 78€ pour la côte de boeuf , cuite au josper (four à bois très utilisé au Portugal).
J'entame donc ce déjeuner paisible - quel pied cette terrasse calme ! - avec une marinade de thon (16€). Dans une assiette rectangulaire, se trouvent 4 "sashimis" marinés de poisson posés sur une tuile de tapioca et un lit de tomate avocat en brunoise. Pickles d'oignons et rondelles de radis viennent apporter piquant et fraîcheur. Un plat bien plaisant.
Pour l'accompagner, je découvre avec bonheur un vin que je connaissais que de nom : Les Creisses de Philippe Chesnelongue, un vin de pays de l'Hérault absolument délicieux dans le millésime 2015 à 11€ le verre. J'avoue, je kiffe là !
Passage obligé ici manifestement, car classé dans la section "les Must" sur la carte, les croquetas. Disponibles au poulet, aux légumes et à la morue, c'est tout naturellement vers cette dernière version que je me dirige. Sur un lit de pois chiches secs, 5 boulettes (12€) dorées comme il faut, à tremper dans la sauce juste à côté. C'est très bon quand on prend bien les deux ensemble, car seules, les boulettes manquent de sel (un comble!). Mais ça reste très agréable et léger.
Allez, remise des niveaux avec cet excellent vin ! La bidoche arrive !
Plat de résistance ensuite (oui, j'ai faim!) : côte de veau du Limousin. La viande arrive sur une grande ardoise accompagnée de pommes et cerises sautées , et d'une salade. Avec ce plat à 31€, on a le droit à 2 accompagnements et une sauce au choix. La viande - cuite au josper donc - a déjà découpée. Je regrette que le morceau ne soit pas plus épais, car sur certaines parties, la viande est un peu sèche, rendant la sauce vierge bienvenue avec.
Les patates sautées et la salade accompagnent au poil cette belle viande.
Bon, mon verre est vide... mais pas pour longtemps, hop, il est à nouveau rempli. Je ne vais pas me plaindre tant ce vin est bon !
Comment ne pas boucler ce repas aux résonances lusitaniennes avec autre chose qu'un traditionnel Pasteis de Nata (12€). Chez Somos, ce flan traditionnel s'allonge, pourquoi pas ! En tout cas, cette pâtisserie croustille sous la dent, tandis que l'appareil crémeux se révèle très gourmand. Pas mal du tout.
Le café (offert), conclut très bien ce déjeuner. Ca valait la peine de revenir goûter cette nouvelle carte chez Somos qui s'est enfin accaparée une identité ! Certes, mon repas me revient cher (84€), mais j'ai pris 4 plats et pas parmi économiques. Mais pour tout vous dire, ce que j'ai préféré, et de loin c'est bien le vin ! Tiens, encore un fond pour la route (offert comme pour les précédents "refill"). Ce SoMos mérite de devenir une adresse de choix dans ce coin-là !
[review du 18/06/2020] La promesse de SoMos était belle : une cuisine franco-portugaise à déguster sur une magnifique terrasse dans un tout nouveau restaurant. Circonstances obligent, si le lieu a bien répondu à l'attente, dans l'assiette, la carte définitive n'est pas encore en place. Obligé d'y retourner... en septembre !
Juste avant le confinement, j'avais prévu de me rendre chez SoMos, un nouveau restaurant prometteur rattaché à l'Hôtel Crown Plaza de Neuilly. Mais voilà, tous les rideaux de France se sont abaissés pour contrer ce virus funeste. Je tenais à venir dès la réouverture de cette table qui me faisait de l'oeil en annonçant des influences portugaises dans ses assiettes. De plus, la perspective de déjeuner sur une belle terrasse ne me laissait pas vraiment indifférent.
Et sur ce point, aucune déception ! Mais avant d'y arriver, une hôtesse fournit du gel hydroalcoolique. Puis, ensuite, je suis soumis à un test de température. Mais heureusement, fini le temps de ces vieux thermomètre à mercure, à présent, on passe sa main au-dessus d'un appareil qui ressemble à un radio-réveil, et hop ! Magique, ça sonne avec des lumières. A priori, j'ai la main froide (je dois être chanceux (tu l'as?)). Puis, je dois indiquer mes coordonnées au cas où on détecte un cluster ce midi... Tests et paperasse pour déjeuner, pas pire tue-l'amour.
Heureusement, quand je découvre la terrasse c'est de suite oublié. Elle est magnifique et d'une remarquable tranquillité. Les tables sont espacées (et encore, elles ne sont pas toutes dressées), aucun bruit de circulation, de la verdure... un écrin calme dont je ne connais pas d'équivalent à Neuilly, à par peut-être Le Café de la Jatte.
Pour ce déjeuner de réouverture, pas de choix et un menu unique qui ne sent pas vraiment des odeurs lisboètes mais plutôt la cuisine bien française des bistrots des années 90. Entrée, plat et dessert à 39€.
Ainsi, pas de porto dans mon melon au jambon, le classique des classiques des terrasses qui ne demande pas vraiment de cuisine. Je ne suis toujours pas fan de ces assiettes bleues mouchetées de marron. Ca ne met jamais en valeur ce qu'il y a dans les assiettes, et on se retrouve avec des patchworks criards qui fatiguent les yeux. Le melon (tout juste mûr) tout comme le jambon sont corrects. Voilà des années que je n'avais pas mangé ça dans un restaurant !
Je n'ai pas souvenir non plus d'avoir retrouvé dans mon assiette dans les années 2000, un beurre maître d'hôtel ainsi que des tomates cocktail au four avec la petite branche laissée dessus, histoire de bien galérer à manger. Ma pièce du boucher est une magnifique hampe de boeuf servie avec de jolies pommes de terre rissolées. Sorti de ces considérations de présentation (et toujours cette vaisselle bleue...), je dois avouer que j'ai beaucoup aimé cette viande parfaitement cuite, tendre à souhait et aux saveurs bien viandardes ! On sent que la bidoche a été sortie à l'avance de la chambre froide, qu'elle n'est pas du tout ferrée, juste bien saignante comme demandée. L'assiette chaude confirme le professionnalisme de son auteur qui doit avoir un certain nombre d'heures de cuisine au compteur, ce qui pourrait expliquer ces dressages "old school".
Le dessert du jour est donc une crème brûlée à la fleur d'oranger. Manifestement maison, elle a été brûlée à la minute... mais malheureusement pas super bien. La majeur partie du sucre cassonade est restée en grains à la surface. Pas de petit "crac" quand je plonge ma cuillère... L'appareil pour sa part est très bien pris, cuisson parfaite. Au goût, c'est les zestes d'orange qui prennent très largement le dessus, laissant la saveur fleur d'oranger sur le côté. Dommage.
Côté vin, dans cette configuration réduite, le choix l'est aussi. Je prends donc un verre de mâcon blanc du domaine Perraud. Je le goûte. Délicieux ! Mais quelques minutes plus tard on me rappelle que j'avais demandé un verre de rouge en fait... C'est vrai, j'avais oublié ! Qu'à cela ne tienne, il m'est offert ! Et avec la viande, ce dernier (toujours de la même maison) s'est avéré en accord des plus harmonieux.
Un café, et à peine le temps de le terminer qu'une averse se déclare. Il est temps pour moi de régler. J'ai l'excellente surprise de découvrir qu'en plus du verre de vin rouge, le dessert et le café m'ont été offerts ! Parfaite attention qui fait plaisir. Si bien que la note sonne juste : 44€. Cependant, si j'avais dû payer les 39€ du menu, ça aurait été bien onéreux compte tenu des assiettes. Cette terrasse, qui plus est, à Neuilly, a un coût certain. Espérons qu'en septembre, quand la vraie carte du SoMos sera bien là, la cuisine soit à la hauteur des tarifs. C'est sûr, j'y retournerai pour voir !
SoMos
Hôtel Crown Plaza
9 Rue de Lesseps
92200 Neuilly-sur-Seine (métro Anatole France)
Tel : 01 55 63 64 55
Fermé samedi et dimanche
Les +:
_ une grande terrasse de rêve, plus tranquille, ça n'existe pas
_ un service parfait
_ de la maîtrise dans les assiettes
_ très bons vins
Les -:
_ un peu cher
Serviette en tissus | ✅ |
Changement de couverts à chaque service | ✅ |
Nappe en tissus | ❌ |
Bonne réception mobile | ✅ |
WiFi gratuit | ✅ |
Musique inutile en fond sonore | ❌ |
Adapté pour les enfants bien élevés | ✅ |
Volume sonore moyen | -dB |
Toilettes bien entretenues | ✅ |
Même menu midi et soir (hors formule) | ✅ |
Réservation possible | ✅ |
Vin au verre goûté avant d'être servi | ✅ |
Végétariens bienvenus (au moins 1 entrée et 1 plat) | ❌ |