Désigné meilleur bistrot de l'année en 2017, le restaurant Polissons a en effet de quoi séduire une clientèle gourmande en attente de saveurs franches, d'authenticité mais aussi de créativité !
Alors que j'attends le passage d'un bus pour prendre en photo la devanture de Polissons, lieu de mon déjeuner à venir, j'ai le bonheur de rencontrer une vieille connaissance, Nicolas, un bec fin qui travaille dans le cinéma et qui me dit avoir dîné là-bas le mois dernier et avoir beaucoup aimé ! De bon augure. Le devanture bleue et cette petite terrasse vont dans le même sens.
La salle, pas des plus lumineuses, s'allonge jusqu'à une grande cuisine ouverte. Murs blancs cassés (qui mériteraient une petite reprise au niveau de l'escalier) sur lesquels des toiles abstraites s'affichent, beau plancher en bois massif, le décor pas vraiment flamboyant, est posé. Musique hip hop dans l'air, pas vraiment propice à la régalade.
Pour ce samedi midi, je n'ai pas la possibilité de prendre le menu déjeuner habituellement disponible à 21€ seulement. Je découvre donc une carte avec des entrées qui vont de 5 à 16€ et des plats de 19 à 28€ avec bon nombre d'intitulés qui me font saliver. S'y rajoute un plat du jour décrit à l'oral comme "un poulet rôti au four comme chez Mamie avec des pommes grenailles cuites dans son jus".... C'est bon, je VEUX ça !
Mais avant, un peu de douceur et de délicatesse avec cette entrée à 16€ : Tartare de saints-jacques, topinambour, poutargue râpée. Un jus de viande vient donner une touche canaille tout de même à ce plat bien équilibré et répondant à sa promesse parfaitement. Voilà un bon plat qui me permet de goûter l'excellent pain fait maison ! Une performance rare d'autant que cette miche tranchée s'avère délicieuse, bien meilleure que celle de nombre de boulangers de métier.
Puis dans un vieux plat en argent (brûlant) arrive mon poulet du week-end : un pilon et une aile, avec une peau roussie, une jolie collection de pommes de terre et une généreuse dose de jus de cuisson.... Exactement ce que je voulais ! Dans l'assiette à côté, 3 points de sauce : mayonnaise, moutarde violette et crème de persil histoire de varier les plaisirs. La volaille, d'une qualité exceptionnelle, bénéficie d'une cuisson parfaite. Complètement régressif, définitivement gourmand, avec ce plat mon visage affiche un sourire béat de bonheur. 22€.
Je n'ai pas envie de quitter cet état réconfortant. Et ce Millefeuille miel amande va clairement m'y aider ! Jolie quantité de fruits secs torréfiés et caramélisés, crème légère et pâte feuilletée croustillante à souhait : tous les éléments s'allient pour pousser mon plaisir au maximum ! J'adore !
Un joli vin à 7€ le verre du Languedoc, La Jasse 2017 de David Rey a accompagné mon repas. Sur le belle carte s'alignent de jolies références issues de domaines indépendants de renom.
Très bon café à 2,60€ pour aboutir à une addition finale de 56,60€. Un juste prix tant j'ai pris un profond plaisir à manger à cette table généreuse et conviviale ! Le chef Romain Lamon envoie du bonheur dans chacune de ses assiettes au point même de me faire presque oublier le fond musical bien inutile.
Polissons
35 Rue Ramey
75018 Paris (métro Château Rouge)
Tel : 06 46 63 57 50
Fermé dimanche et lundi
Les +:
_ une cuisine bonne et généreuse
_ Menu dej à 21€
_ une cuisine qui peut être inventive ou carrément régressive mais toujours réussie
_ pain maison magnifique
Les -:
_ la musique qui ne sert à rien
Serviette en tissus | ✅ |
Changement de couverts à chaque service | ✅ |
Nappe en tissus | ❌ |
Bonne réception mobile | ❌ |
WiFi gratuit | ❌ |
Musique inutile en fond sonore | ✅ |
Adapté pour les enfants bien élevés | ✅ |
Volume sonore moyen | 64dB |
Toilettes bien entretenues | ✅ |
Même menu midi et soir (hors formule) | ✅ |
Réservation possible | ✅ |
Vin au verre goûté avant d'être servi | ❌ |
Végétariens bienvenus (au moins 1 entrée et 1 plat) | ❌ |