Encore un mois record pour Restos Sur Le Grill avec plus de 55 000 visites en février 2020 ! Mais ce n'est pas le moment de se reposer et voici le classement des restaurants testés ce moi-ci. 22 établissements classés de la meilleure expérience à la moins satisfaisante.
1. Mi-Kwabo (Paris 9)
2. Qasti (Paris 3)
3. Polissons (Paris 18)
4. Copenhague (Paris 8)
5. Belle Maison (Paris 9)
6. Ramen Pierro (Levalois Perret)
7. La Parade (Paris 11)
8. Simone (Paris 13)
9. A Mi-Chemin (Paris 14)
10. Bistrot Là-Haut (Suresnes)
11. Phoénix Restaurant (Paris 9)
12. Mapitom (Paris 17)
13. Les Foodies (Paris 4)
14. Fondue Chongqing (Paris 12)
15. L'Oseille (Paris 2)
16. Le Nom m'échappe (Paris 2)
17. Le Figuier (Courbevoie)
18. Bistro Les Envies (Levallois Perret)
19. Jaïs (Paris 7)
20. Teppanyaki Ginza Onodera (Paris 6)
21. Les Ombres (Paris 7)
22. La Fontaine Gaillon (Paris 2)
Enfin ! Un chef décide d'explorer les racines des gastronomies africaines (et haïtienne) pour sortir des assiettes surprenantes et subtiles. Tout n'y est pas parfait tant il n'existe aucun modèle du genre, mais Mi-Kwabo a été un enchantement mélangeant la découverte au belles saveurs à chaque service !
Qasti par Alan Geaam se situe dans le même sillon, mais pour le chef étoilé, c'est la gastronomie Libanaise dont il explore les fondements. Le résultat, une cuisine libre éhontément portée sur la gourmandise, le partage et jusqu'à la canaillerie ! Que de belles ondes positives ! Une deuxième place méritée.
Pour la troisième position de ce top : Polissons. Une valeur sûre de la bistronomie à Paris qui a déjà été élu meilleur bistrot de l'année en 2017 par le Guide Lebey. Les plats y sont maîtrisés parfaitement, les produits magnifiquement sourcés avec une générosité dans les saveurs qui se ressent dans chaque plat (créatif ou régressif)! Chapeau !
Un restaurant étoilé échoue au pied du podium. Copenhague arrive 4ème. Vue sur les Champs Elysées, service haut de gamme, prix pas si élevés que ça, dressages exceptionnels et un univers bien construit. On ne se trompe pas en venant au premier étage de la Maison du Danemark.
Belle Maison décroche une 5ème place. Franck Baranger y développe une cuisine plutôt tournée vers la mer mais qui joue sur les contrastes de saveurs avec bonheur. Une cuisine vivante.
Un chef de renom (en tout cas dans l'ouest parisien) occupe la 6ème place : Pierre Lambert avec son adresse de sobas, Ramen Pierro. Ambiance gentiment geek mais surtout des soupes de nouilles originales qui puisent leur inspiration dans les voyages du chef en Asie du sud est. Aussi, le tartare au miso épicé vaut son pesant de cacahuètes ! L'occasion de goûter une cuisine de chef à petits prix.
En parlant de petits prix, La Parade concourt aisément pour l'un des meilleurs rapports qualité prix au déjeuner ! Comptez 19€ pour un menu complet avec de la vraie cuisine et de beaux produits. Verre de vin à 5€ et café à 1€! En plus, c'est bon ! Plus qu'à y revenir en soirée ! 7ème.
Dans le 13ème arrondissement, les bonnes adresses ne sont pas loin de se compter sur les doigts d'une main ! Incluez obligatoirement Simone ! Là se concocte une jolie bistronomie bien pensée avec de jolis vins (bio avant tout). Très jolie adresse pour cette 8ème position.
C'est une bistrot de caractère qui est 9ème : A Mi-Chemin. On se sent immédiatement comme chez des amis dans ce lieu à la déco baroque. Sur la carte des plats aux confluences des gastronomies françaises et tunisiennes dont la fameuse Mloukhia !
On va au bistrot Là-Haut pour la vue, sublime. Mais heureusement, il n'y a pas que ça, et on trouve dans les assiettes de la bonne cuisine qui manque néanmoins d'un peu de caractère. Mais le spectacle et les prix relativement tenus compensent ce petit manque. 10ème.
Belle surprise pour la 11ème position avec un restaurant chinois : Phoénix. Déco bien choisie (tellement rare !) et carte foisonnante de plats jamais goûtés. Les amateurs de piment adoreront ces grands plats idéals pour se faire exploser l'estomac !
Petite adresse pleine de bonne humeur et de bons houmous pour la 12ème place : Mapitom. Pas cher, et vraiment très sympathique. Quelques incursions hors saison malheureuses tout de même, mais il y a de quoi s'y amuser entre amis.
Avec l'adresse classée 13ème, on voyage aussi mais un peu partout et en même temps ! Le chef italo-thaïlandais des Foodies s'amuse à mixer les influences pour arriver à certains résultats épatants. Forcément, ça ne fonctionne pas tout le temps !
Impossible de profiter seul de l'adresse qui se classe 14ème : une fondue chinoise se doit d'être partagée pour vraiment en profiter. Car niveau cuisine, à part les bouillons qui sont travaillés à partir d'épices importés directement de la région du Chongqing, ça reste modeste... les différents aliments arrivant pour la plupart surgelés sur la table. Mais c'est une telle joie d'y trouver une incroyable palette de produits tripiers ! Pour ça, bravo la Fondue Chongqing!
En 15ème position, un restaurant qui a tout pour me plaire, et qui pour ma deuxième visite ne m'a pas non plus emballé incroyablement : L'Oseille. A vouloir tout alléger, le chef oublie la gourmandise sur la blanquette, c'est dommage. Mais les amateurs d'abats doivent s'y précipiter !
Pas très loin se trouve Le Nom m'échappe qui hérite de la 16ème place. Un bonne petite cuisine sans trop de caractère et qui sait rester raisonnable côté tarif au déjeuner.
C'est l'adresse on ne peut plus locale pour moi ! Le Figuier. Un restaurant de couscous à la déco étonnante (en faïence et peintures à fresque) et dont les pâtisseries sont autant de dingueries. 17ème seulement? Oui le couscous n'était "que" bon.
Encore un restaurant levalloisien : Les Envies. Un bistrot franc du collier avec de beaux produits. Ca reste simple, voire un peu vieillot, mais agréable et sincère, une performance du côté de la mairie ! 18ème.
On m'avait vanté encore et encore les qualité de Jaïs, et pourtant pour moi, il ne finit que 19ème dans mon classement du mois. Une cuisson non maîtrisée sur le cochon, un manque de finesse (notamment sur le Paris Brest) et du vin hors de prix. C'est dommage, j'aurais adoré adorer.
Pour la XXème place c'est l'histoire d'un amour déçu. J'étais venu il y a trois ans m'asseoir au comptoir de Teppaniaky Ginza Onodera j'avais adoré mon déjeuner avec un magnifique rapport qualité prix. Las, les années ont passé et les beaux produits ont disparu du midi... On se retrouve certes avec un petit bout de wagyu, un bon ragoût mais aussi avec une salade de crudité et un dessert qui fait sursauter quand on sait que le menu coûte... 85€ ! 20ème.
Une autre déception pour l'avant-dernière place avec Les Ombres. Le restaurant du musée du Quai Branly a conservé sa vue aussi unique qu'exceptionnelle sur la Tour Eiffel, mais dans les assiettes ça se gâte. Pourtant il y a de bonnes intentions et de bons produits, mais un manque de sauce sur le vol au vent, la trouvaille pas vraiment agréable d'un truc cramé dans ce dernier, et enfin, une viande de cochon annoncée fondante qui s'avère dure comme une carne... Ca fait cher la déception.
Vous avez sans doute vu des articles élogieux dans des magazines de mode qui s'attachent plus à la clientèle qu'à l'assiette. La Fontaine Gaillon, passé du giron de Gérard Depardieu au groupe Moma avec une carte imaginée par Marc Veyrat, ne fait pas d'étincelles. Classique et morne, avec un plat servi quasi-froid. Le très bon point, c'est le sens commercial, et c'est bien là le minimum à ce prix-là! Dernière position.